Lors de la rencontre avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov programmée pour le 6 mars à Genève, "nous évoquerons les négociations sur la vente de missiles à longue portée que la Russie mène avec l'Iran et qui représentent un danger pour la Russie, l'Europe et les pays voisins", a indiqué Mme Clinton devant les journalistes.
La Russie, qui avait antérieurement vendu à l'Iran des systèmes sol-air Tor-M1 à vocation défensive, a déclaré à maintes reprises qu'elle ne menait pas de négociations avec Téhéran sur la vente d'armes offensives.
Le 21 décembre 2008, l'agence iranienne IRNA a rapporté que la Russie avait commencé la livraison d'éléments de missiles S-300 en Iran, se référant à Ismail Kousari, vice-président de la commission parlementaire iranienne pour la politique extérieure et la sécurité. Selon le parlementaire iranien, ces armements étaient appelés à augmenter le potentiel de défense de Téhéran et à protéger les frontières iraniennes.
Le Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique et le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov ont officiellement démenti les informations sur les livraisons de missiles S-300 à l'Iran. Le Service fédéral a rappelé que la coopération technique et militaire avec l'Iran reposait sur une base régulière conformément aux ententes existantes, dans le respect de l'ensemble des engagements internationaux.
La dernière version du missile sol-air S-300 est capable d'abattre les missiles balistiques et de croisière, des armes de haute précision, des avions, des hélicoptères et d'autres cibles aériennes et maritimes à une distance de 150 km et à une altitude de 27 km.
