Le Haut-Karabakh à l’agenda de la prochaine visite de Lavrov à Bakou

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Le problème du Haut-Karabakh sera soulevé par le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lors de sa visite à Bakou les 11 et 12 mars prochains, a confié à RIA Novosti le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères (MID), Andreï Nesterenko.

MOSCOU, 10 mars - RIA Novosti. Le problème du Haut-Karabakh sera soulevé par le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lors de sa visite à Bakou les 11 et 12 mars prochains, a confié à RIA Novosti le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères (MID), Andreï Nesterenko.

M. Lavrov rencontrera le président azerbaïdjanais Ilham Aliev et le ministre des Affaires étrangères Elmar Mamedyarov, a ajouté le diplomate.

"Il ne faut aucun doute que le règlement de la situation dans le Haut-Karabakh sera évoqué. La signature d'une déclaration tripartite par les présidents russe, azerbaïdjanais et arménien le 2 novembre 2008 à Moscou offre de nouvelles possibilités dans ce domaine", a affirmé M. Nesterenko.

Le conflit du Haut-Karabakh a éclaté en février 1988, lorsque cette région autonome, peuplée principalement d'Arméniens, a annoncé son intention de se séparer de l'Azerbaïdjan dont elle faisait partie.  En septembre 1991, les autorités régionales ont proclamé la création de la République du Haut-Karabakh avec une capitale à Stepanakert. En réponse, Bakou a supprimé l'autonomie de la région, ce qui a provoqué des hostilités entre l'armée azerbaïdjanaise et les formations arméniennes du Haut-Karabakh soutenues par Erevan et par la diaspora arménienne du monde entier. Le conflit a duré jusqu'à l'entrée en vigueur d'un armistice entre les belligérants, le 12 mai 1994. L'Azerbaïdjan a perdu le contrôle du Haut-Karabakh et de sept districts adjacents à la région sécessionniste. Les négociations sur le règlement pacifique du conflit sont menées depuis 1992 dans le cadre du Groupe de Minsk de l'OSCE coprésidé par les Etats-Unis, la France et la Russie.

"Notre position de principe demeure inchangée. Nous partons du fait que les Azerbaïdjanais et les Arméniens assument la principale responsabilité du choix de la formule définitive du règlement", a souligné M. Nesterenko.

Selon lui, la Russie est prête à se porter garante du règlement arméno-azerbaïdjanais si les deux parties parviennent à un compromis.

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