"L'important est d'envoyer à nos voisins nord-coréen un signal clair que toute activité militaire et spatiale peut compliquer le débat autour de la sécurité sur la péninsule coréenne, envenimer les relations entre les deux Corées et affecter d'une manière ou d'une autre les négociations à six sur le dossier nucléaire nord-coréen", a-t-il indiqué à la presse.
Président du comité des affaires internationales du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe), M. Marguelov a jugé prématuré de tirer des conclusions sur le projet de lancement d'un satellite nord-coréen.
Le sénateur a assuré qu'aucune activité militaire en Corée du Nord ne passerait pas inaperçue pour la Russie. "Il est clair que nous y veillerons de très près", a-t-il souligné.
Pyongyang a fait savoir jeudi à l'Organisation maritime internationale son intention de lancer un satellite de télécommunications début avril. La Corée du Nord a indiqué deux endroits, en mer du Japon et dans le Pacifique, où devraient tomber le premier et le deuxième étage du lanceur. Selon des analystes, Pyongyang se sert du satellite comme d'un prétexte pour tester un missile balistique intercontinental.
