"Si le tir du missile constitue une menace pour notre pays ou risque de lui porter préjudice, nous prendrons des mesures décisives", a indiqué le ministre avant de confirmer que le Japon et les États-Unis étaient prêts à intercepter le missile.
Le ministre japonais de la Défense Yasukazu Hamada a aussi déclaré que le missile nord-coréen serait abattu en cas de nécessité.
Jeudi, Pyongyang a prévenu l'Organisation maritime internationale (OMI) qu'il avait l'intention de lancer un satellite de télécommunications début avril. Le satellite sera mis en orbite au moyen d'un missile qui peut être utilisé à des fins militaires et être doté d'une ogive nucléaire. La Corée du Nord a testé son arme nucléaire en octobre 2006.
Selon les experts, la Corée du Nord a l'intention de tester un missile balistique intercontinental. La résolution 1718 adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU en 2006 interdit à la Corée du Nord toute activité balistique.
"Même s'il s'agit de la mise en orbite d'un satellite comme la partie nord-coréenne l'affirme, ce sera une violation d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU. Les États-Unis et la Grande-Bretagne sont de même avis", a conclu le ministre japonais des Affaires étrangères.