"L'intention annoncée par Pyongyang de lancer un missile constitue une provocation sur laquelle noue ne fermerons pas les yeux et qui aura des suites", a-t-elle déclaré, ajoutant qu'elle soulèverait la question à l'ONU si le tir avait lieu.
"Nous avons clairement fait savoir aux responsables nord-coréens qu'ils devaient strictement respecter les décision des négociation à Six sur le problème nucléaire de la péninsule de Corée, qui à nos yeux doivent être rétablies aux plus vite", a-t-elle ajouté.
Les États-Unis et le Japon prennent actuellement des mesures de sécurité en prévision du tir que la Corée du Nord compte effectuer entre le 4 et le 8 avril.
La Corée du Nord a informé les organisations internationales de son intention de placer en orbite le satellite de télécommunications Kwangmyongsong-2 et a indiqué les secteurs potentiellement dangereux pour la navigation aérienne et maritime. Le premier étage du lanceur peut notamment tomber à 130 km des côtes japonaises, dans la mer du Japon, et le deuxième étage doit survoler le territoire nippon avant de tomber dans l'océan Pacifique, selon les experts nord-coréens.
L'Occident et le Japon estiment qu'il s'agit d'un essai de missile intercontinental capable de franchir une distance de 8.500 à 10.000 km et d'atteindre l'Alaska, voire des régions situées en profondeur à l'intérieur du territoire américain. La conception de missiles par la Corée du Nord suscite la préoccupation des pays voisins compte tenu de l'essai nucléaire effectué par Pyongyang en 2006.