"Le destin de l'initiative de paix arabe dépend totalement de la disposition d'Israël à la paix", a indiqué M.Assad.
L'initiative de paix arabe avait été avancée par le roi Abdallah d'Arabie saoudite en 2002 et approuvée par le sommet de la Ligue arabe à Beyrouth. Elle prévoit le départ d'Israël de tous les territoires arabes occupés et le retour aux frontières de 1967.
Conformément à ladite initiative, Israël doit reconnaître un Etat palestinien souverain avec Jérusalem-Est comme capitale. En outre, l'initiative prévoit le règlement du problème des réfugiés palestiniens sur la base de la résolution 194 de l'Assemblée générale de l'ONU.
En cas d'application de toutes ces conditions, les Etats arabes considéreraient comme clos le conflit arabo-palestinien et établiraient avec Israël des relations dans le cadre d'une paix globale.
L'Etat hébreu a plus d'une fois déclaré que certaines dispositions de l'initiative étaient inacceptables. Quoi qu'il en soit, les pays arabes refusent d'apporter des amendements, quels qu'ils soient, au plan de paix.
Par ailleurs, M. Assad a appelé les pays arabes à "rejeter catégoriquement" le mandat d'arrêt et à "exprimer un soutien absolu au Soudan".
Le président soudanais Omar el-Béchir a bravé la Cour pénale internationale (CPI) en assistant lundi au sommet de Doha, malgré le mandat d'arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité qui pèse sur lui.
Les leaders de l'Egypte, de l'Algérie, de l'Iran, du Maroc et d'Oman ne se sont pas rendus au sommet dont les principaux thèmes seront la situation au Soudan et dans les Territoires palestiniens, ainsi que l'avenir de l'initiative de paix arabe, le règlement interarabe et la crise économique mondiale.