Soucieux de faire "redémarrer" les relations russo-américaines à la veille du sommet du G20 dans la capitale britannique, les présidents des deux pays envisagent d'adopter des déclarations conjointes sur les rapports bilatéraux et la réduction des armes stratégiques (START).
Moscou estime qu'il ne sera pas facile de tourner la page sur les divergences entre les deux pays. Néanmoins, la Russie et les Etats-Unis sont parfaitement conscients que la rencontre de Londres offre "une chance à ne pas manquer".
Le président américain a déclaré mercredi que la discussion sur la mise en place d'un système commun de défense contre une attaque nucléaire constituerait le point de départ des négociations avec son homologue russe. Ceci étant, il a confirmé l'existence de désaccords entre Washington et Moscou. "Je ne veux pas dire qu'ils ont été aplanis", a-t-il souligné, rappelant qu'il existait "une large sphère d'intérêts communs susceptibles de servir de base à notre travail".
Selon Sergueï Prikhodko, conseiller du président russe, M. Medvedev remettra sur la table des négociations des solutions alternatives à l'ABM américain, notamment l'idée de parer ensemble à la menace émanant du sud.
Un autre conseiller présidentiel, Arkadi Dvorkovitch, estime pour sa part que le rétablissement de la confiance entre les leaders russe et américain contribuera non seulement à simplifier les contacts entre les citoyens des deux pays et à renforcer la sécurité internationale, mais aussi à trouver "des solutions moins onéreuses et plus efficaces dans tous les domaines".
