ABM: Moscou et Washington poursuivront les négociations (Medvedev)

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Les négociations entre Moscou et Washington sur le déploiement d'éléments du bouclier antimissile (ABM) américain en Europe se poursuivront, a déclaré jeudi à Londres le président russe Dmitri Medvedev à l'issue du sommet du G20.
LONDRES, 2 avril - RIA Novosti. Les négociations entre Moscou et Washington sur le déploiement d'éléments du bouclier antimissile (ABM) américain en Europe se poursuivront, a déclaré jeudi à Londres le président russe Dmitri Medvedev à l'issue du sommet du G20.

"Nous avons abordé ce sujet et convenu que la conversation sur cette question, les contacts et les discussions seraient poursuivis", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse.

"J'ai l'impression que nos partenaires n'adoptent pas une attitude primitive sur cette question, mais sont disposés, au contraire, à examiner diverses variantes, ce qui est déjà important", a dit M.Medvedev, ajoutant qu'auparavant la réaction de la partie américaine était toute autre.

Washington envisage de déployer en Europe des éléments de son bouclier antimissile pour parer à d'éventuelles attaques venant d'Iran ou de Corée du Nord. Il compte ainsi installer un radar en République tchèque et dix missiles intercepteurs en Pologne. Moscou, se sentant menacé, a exprimé à plusieurs reprises son hostilité envers ce projet malgré les tentatives américaines visant à rassurer la Russie. Le président russe Dmitri Medvedev n'a pas exclu le déploiement de missiles Iskander à Kaliningrad, aux frontières de la Pologne.

Le nouveau président américain Barack Obama a indiqué qu'il soutiendrait le projet développé par l'administration de son prédécesseur George W. Bush s'il s'avérait "technologiquement adapté" et "financièrement supportable".

Début mars, la presse américaine a rapporté que M.Obama avait envoyé une lettre secrète au président russe Dmitri Medvedev dans laquelle il se disait prêt à renoncer au déploiement de l'ABM en Europe en échange de l'aide de la Russie dans le règlement du problème nucléaire iranien.

Prague et Washington ont signé en 2008 deux accords en vue de l'installation en République tchèque d'un radar couplé à dix intercepteurs de missiles en Pologne.

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