Apartheid dans les pays "civilisés": Genève vient à point nommé (diplomatie russe)

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MOSCOU, 20 avril - RIA Novosti. Moscou est préoccupé par la politique de discrimination à l'égard des minorités, ainsi que par la justification des crimes du fascisme dans certains pays, a déclaré lundi dans une interview au quotidien Rossiïskaïa gazeta le chef adjoint de la diplomatie russe Alexandre Iakovenko.

"La politique de discrimination des minorités, tant ethniques que linguistiques, ne cesse de s'accentuer dans certains pays. Force est de constater qu'une telle politique a d'ores et déjà revêtu un caractère de système dans toutes les sphères de la vie sociale - famille, travail, éducation, langue. Et tout cela se produit dans des pays qui se classent eux-mêmes dans la catégorie des "démocraties"", a indiqué le diplomate.

"Nous sommes également préoccupés par la croissance inédite des tendances nazies et néonazies, ainsi que par la justification des crimes du fascisme condamnés par le Tribunal de Nuremberg", a-t-il poursuivi.

A cette occasion, M.Iakovenko a insisté sur l'importance de la conférence genevoise d'examen de la mise en oeuvre de la Déclaration et du Programme d'action de Durban adoptés en septembre 2001 en Afrique du Sud dans la lutte contre le racisme.

Israël, le Canada, les Etats-Unis, l'Australie, les Pays-Bas et l'Allemagne ont refusé d'y participer.

"L'actualité de la conférence de Genève est évidente, car racisme, xénophobie et intolérance ne sont pas encore éliminés dans le monde. Tous ne sont cependant pas prêts à le reconnaître ni à réagir de façon adéquate à ces nouveaux défis", a souligné le vice-ministre russe des Affaires étrangères.

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