Les manifestants se rassemblent devant les bâtiments de la télévision nationale et de la présidence. Dans toute la ville, l'opposition installe des cages, le symbole selon elle de la transformation de la Géorgie en Etat policier.
Les leaders de l'opposition promettent une brusque intensification des meetings anti-présidentiels, dans l'attente de l'arrivée dans la capitale de nouveaux manifestants affluant de différentes régions du pays.
"Notre problème consiste à retenir les gens et non pas à les mobiliser, tant leur mouvement de protestation est massif", s'est félicité lors d'un meeting devant le parlement un des leaders de l'opposition, Niko Orvelachvili.
Ex-présidente du parlement devenue tête de file de l'opposition, Nino Bourdjanadze, a annoncé de son côté que de nombreux manifestants de Géorgie occidentale et orientale allaient prendre la route de Tbilissi.
Ils viendront dans la capitale "malgré les obstacles artificiels crées par les autorités", a-t-elle affirmé. Selon Mme Bourdjanadze, la réunion du bureau du parlement géorgien tenue mardi "a pris 6 minutes et 17 secondes". "Je ne me rappelle rien de tel pendant mon travail au parlement (...). Cela signifie que le parlement a cessé de fonctionner même si nous ne l'en empêchons pas. Ni le parlement ni le président ne travaillent plus dans le pays, ce qui n'est pas le cas des services secrets", a lancé Mme Bourdjanadze.