Exercices de l'OTAN en Géorgie: Tbilissi condamne les déclarations de Lavrov

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Tbilissi a condamné la déclaration réalisée par le ministre russe Affaires étrangères Sergueï Lavrov au sujet des exercices de l'OTAN qui débutent en Géorgie en mai, rapporte lundi l'agence News-Georgia.
TBILISSI, 27 avril - RIA Novosti. Tbilissi a condamné la déclaration réalisée par le ministre russe Affaires étrangères Sergueï Lavrov au sujet des exercices de l'OTAN qui débutent en Géorgie en mai, rapporte lundi l'agence News-Georgia.

Les manoeuvres multinationales placées sous le nom de code Cooperative Longbow 09/Cooperative Lancer 09 sont prévues en Géorgie du 6 mai au 1er juin 2009. Organisées sous l'égide de l'OTAN, ces exercices réuniront quelque 1.300 militaires de 19 pays membres et partenaires de l'Alliance.

Le chef de la diplomatie russe a déclaré auparavant lundi que Moscou n'enverrait pas ses observateurs en Géorgie pour les exercices de l'Alliance. Par ailleurs, M.Lavrov a également déconseillé aux autres pays d'y participer.

Selon M.Lavrov, Moscou est toujours opposé à l'organisation d'exercices otaniens en Géorgie. "Au lieu d'organiser des manoeuvres en Géorgie, il faut obliger le régime géorgien en place à remplir ses engagements assumés dans le cadre du plan Medvedev-Sarkozy", a tonné le ministre russe.

"La Russie n'est pas en droit de dicter le comportement des membres de l'OTAN ", a répliqué lundi David Bakradzé, président du parlement géorgien.

M.Bakradzé a prétendu que la Russie "violait le droit international", qualifiant la Russie de "pays occupant" et l'invitant à "remplir ses propres engagements".

Le président du parlement géorgien a qualifié la déclaration du chef de la diplomatie russe de "poursuite de la diplomatie soviétique classique, quand l'attaque était toujours considérée comme la meilleure défense".

Contrainte à l'intervention militaire par une attaque lancée par Tbilissi le 8 août dernier contre l'Ossétie du Sud, Moscou a lancé une riposte de grande envergure avant de reconnaître cette dernière ainsi que l'Abkhazie, une autre république autoproclamée.

Le président français Nicolas Sarkozy dont le pays assurait à l'époque la présidence tournante de l'Union européenne (UE) et son homologue russe Dmitri Medvedev ont élaboré un plan en cinq points appelé à régler la situation dans la région à l'issue de l'agression géorgienne contre l'Ossétie du Sud.

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