Géorgie: une mutinerie de militaires pour justifier les exercices de l'OTAN (Jirinovski)

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Les derniers événements en Géorgie, dont une mutinerie dans la base militaire de Moukhrovani, ont spécialement été organisés pour justifier les futurs exercices de l'OTAN.
MOSCOU, 5 mai - RIA Novosti. Les derniers événements en Géorgie, dont une mutinerie dans la base militaire de Moukhrovani, ont spécialement été organisés pour justifier les futurs exercices de l'OTAN, a estimé mardi le leader du Parti libéral-démocrate de Russie (LDPR) Vladimir Jirinovski.

M.Jirinovski qui est en outre vice-président de la Douma (chambre basse du parlement russe) n'a pas non plus exclu l'implication dans ces événements de services secrets étrangers.

Un bataillon de blindés à Moukhrovani, non loin de Tbilissi, a déclaré mardi son insoumission aux autorités, en réclamant le dialogue entre les autorités et l'opposition manifestant à Tbilissi depuis le 9 avril dernier pour obtenir la démission du président Mikhaïl Saakachvili. Le ministère géorgien de l'Intérieur a affirmé avoir prévenu un coup d'Etat militaire et le président Saakachvili a personnellement participé aux négociations avec les rebelles, dont la plupart ont été interpellés.

Tbilissi a accusé la Russie d'être impliquée dans cet incident, en prétendant que Moscou aurait voulu faire échouer les exercices de l'OTAN en Géorgie ou de perpétrer un coup d'Etat militaire dans le pays.

En réponse, le Kremlin a conseillé aux auteurs de ce genre de déclarations de consulter un médecin.

Le leader du LDPR a déclaré que la Russie n'avait rien à voir avec tout ce qui se produisait en Géorgie.

"C'est une légende inventée par Tbilissi pour justifier l'organisation d'exercices otaniens sur le territoire du pays et obtenir davantage d'argent pour ses propres services spéciaux. Il n'est pas rare que les propres services spéciaux de tel ou tel pays imitent des coups d'Etat et des attentats pour justifier leur propre existence, augmenter leurs effectifs ou monter dans la hiérarchie", a souligné le vice-président de la Douma.

"La Russie n'y est pour rien. On pourrait ainsi affirmer que nous avons fomenté des troubles à Chisinau ou provoqué la révolution "orange" à Kiev.

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