Abkhazie/Ossétie du Sud: Moscou déterminé à empêcher que la crise d'août 2008 se reproduise (Lavrov)

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Les récentes actions russes concernant l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud montrent que Moscou souhaite empêcher que la crise d'août 2008 ne se reproduise, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une interview à la chaîne Euronews.
MOSCOU, 7 mai - RIA Novosti. Les récentes actions russes concernant l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud montrent que Moscou souhaite empêcher que la crise d'août 2008 ne se reproduise, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une interview à la chaîne Euronews.

"Quant à l'Abkhazie et à l'Ossétie du Sud, la Russie a reconnu (l'indépendance de) ces deux républiques, sans intention de participer à un quelconque jeu géopolitique. Nous nous sommes immiscés dans la situation et avons mis un terme à l'agression géorgienne, pas pour remporter des points géopolitiques, mais uniquement pour sauver des vies humaines, pour assurer la sécurité et la survie des peuples de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Et les mesures que nous prenons maintenant montrent sans équivoque que nous sommes déterminés à éviter que la situation créée par le président géorgien dans la nuit du 7 au 8 août ne se reproduise", a indiqué M.Lavrov.

Les troupes géorgiennes ont attaqué l'Ossétie du Sud et ont détruit une partie de sa capitale Tskhinval. La Russie a introduit ses troupes dans la république autoproclamée pour protéger les Sud-ossètes dont beaucoup ont la nationalité russe. Cinq jours plus tard, les militaires géorgiens ont été évincés de la région. Fin août, Moscou a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie par rapport à la Géorgie. Tbilissi a rompu les relations diplomatiques avec Moscou avant de déclarer les deux républiques transcaucasiennes territoires occupés.

Les pays occidentaux, y compris des membres de l'OTAN, ont critiqué les actions russes en Ossétie du Sud, accusant Moscou d'usage disproportionné de la force. Mais quelques mois plus tard, certains hommes politiques européens ont de fait reconnu que la Géorgie était aussi responsable de l'aggravation de la situation dans le Caucase.

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