"Après que la Géorgie s'est réellement retirée de la CEI, et définitivement, j'en suis sûr, nous ne pouvons pas rester dans le vide. Notre partenaire naturel c'est l'Union Européenne", a indiqué M.Saakachvili expliquant la décision de Tbilissi de participer à l'initiative Partenariat oriental.
Le 7 mai dernier, le sommet constitutif du programme Partenariat oriental de l'Union européenne s'est tenu à Prague pour assurer un rapprochement entre l'UE et l'Azerbaïdjan, l'Arménie, la Géorgie, la Moldavie, la Biélorussie et l'Ukraine. L'UE entend octroyer 600 millions d'euros aux six pays d'Europe orientale et du Caucase du Sud qui participent au Partenariat oriental avant 2013 pour renforcer leurs institutions d'État, améliorer le contrôle des frontières et aider les PME.
La participation au programme permet à la Géorgie de "signer un accord de libre échange avec tous les pays membres de l'UE et assouplir le régime des visas", a ajouté M.Saakachvili.
La Géorgie entend "réaliser tous les projets d'infrastructure de l'UE", selon lui. "Nous construisons déjà des routes et mettons en oeuvre d'autres projets grâce au financement de l'UE et des États-Unis qui nous ont versé plusieurs milliards de dollars", a déclaré le président géorgien.
Dans le même temps, tous les pays de la CEI "sauf la Russie" souhaitent toujours coopérer avec la Géorgie, a-t-il ajouté avant d'espérer que Moscou changerait de position dans l'avenir.