Tskhinval n'admet toujours pas que la mission de l'OSCE en Ossétie du Sud soit comprise dans la mission de l'OSCE en Géorgie, a souligné le ministre, cité sur le site du ministère sud-ossète de la Presse et des Télécommunications.
Selon lui, depuis août 2008, l'Ossétie du Sud a à plusieurs reprises proposé à l'OSCE de définir les relations futures.
"Malheureusement, nos relations ne sont toujours pas définies. Il va sans dire que l'OSCE ne peut plus travailler et ne travaille plus en Ossétie du Sud comme elle le faisait avant l'agression géorgienne. Nous proposons à l'OSCE d'ouvrir sur le territoire sud-ossète une mission spéciale dépendant directement de Vienne", a poursuivi le chef de la diplomatie sud-ossète.
Depuis le 1er janvier dernier, la mission de l'OSCE est mise en veilleuse en Ossétie du Sud, faute de consensus pour en proroger le mandat entre les pays membres de l'Organisation.
La Russie s'oppose à une prolongation de la mission sous sa forme datant de 1992, qui comprenait un mandat autorisant à opérer en Ossétie du Sud. Moscou a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie en août 2008 après avoir repoussé l'offensive militaire de Tbilissi contre Tskhinval et les soldats de la paix russes.
Assurant la présidence de l'OSCE, la Grèce proclame la reprise du travail de l'Organisation dans la région comme l'une de ses principaux objectifs pour 2009. Actuellement, un compromis provisoire est en vigueur, selon lequel 20 observateurs militaires de l'OSCE poursuivent leur travail en Géorgie jusqu'à juin prochain.
