Ossétie du Sud: l'OTAN refuse de reconnaître les élections

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L'OTAN ne reconnaît pas les législatives organisées dimanche dernier en Ossétie du Sud, lit-on dans une déclaration du secrétaire général de l'Alliance, publiée mardi à Bruxelles.
BRUXELLES, 2 juin - RIA Novosti. L'OTAN ne reconnaît pas les législatives organisées dimanche dernier en Ossétie du Sud, lit-on dans une déclaration du secrétaire général de l'Alliance, publiée mardi à Bruxelles.

"La tenue de telles élections ne contribue pas à un règlement pacifique de la situation en Géorgie", stipule le document.

L'Alliance atlantique a réitéré son soutien à la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Géorgie dans ses frontières internationalement reconnues.

Le parti Unité au pouvoir en Ossétie du Sud a remporté les législatives du 31 mai dernier avec 46,38% des suffrages exprimés. Ces données provisoires ont été citées par la Commission électorale centrale (CEC) de la république à l'issue du dépouillement des protocoles de tous les bureaux de vote.

Une mission internationale comprenant 11 observateurs d'Allemagne, d'Italie, de Pologne, de République tchèque et de Russie chargés de contrôler la procédure de vote et de décompte des voix n'a pas enregistré d'infractions sérieuses aux élections parlementaires sud-ossètes. Les observateurs ont constaté lundi: "La législation sud-ossète est conforme aux normes électorales internationales et permet d'organiser des élections libres et démocratiques."

Le 8 août 2008, l'armée géorgienne a lancé une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud, détruisant Tskhinvali, la capitale, tuant des centaines de civils ainsi que des soldats de la paix russes déployés dans cette république autoproclamée. La Russie a opposé une riposte militaire de grande envergure destinée à contraindre la Géorgie à la paix avant de reconnaître le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Affirmant avoir été "victime d'une provocation russe", la Géorgie a rompu les relations diplomatiques avec Moscou et décrété les républiques "territoires occupés".

L'Occident, OTAN en tête, a sévèrement reproché à la Russie l'usage disproportionné de la force en Ossétie du Sud.

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