"Nous nous sommes adressés à nos amis, les diplomates, en vue d'arrêter la terreur déchaînée par le régime Saakachvili", a déclaré Nino Bourdjanadzé, leader du parti d'opposition "Mouvement démocratique - Géorgie Unie" et ancienne présidente du parlement, à l'issue de cette rencontre au cours de laquelle les leaders de l'opposition ont informé le représentant de l'UE des faits de terreur et de pression, ainsi que d'arrestations illicites d'opposants depuis ces derniers temps.
Pour sa part, Salomé Zourabichvili, chef du parti politique "La Voie de la Géorgie" et ancienne ministre des Affaires étrangères, a appris qu'elle avait demandé à M.Semneby de contribuer à sa nomination au poste de vice-ministre de l'Intérieur (auparavant une telle proposition avait été faite par le président Saakachvili qui avait aussi proposé à l'opposition non parlementaire d'autres postes de responsabilité, notamment celui de procureur général adjoint de Géorgie-ndlr).
Antérieurement jeudi, le secrétaire général du Parti conservateur Kakha Koukava a fait savoir aux journalistes que depuis le début des actions de protestation massives avec la revendication du départ de Saakachvili, 30 partisans de l'opposition avaient été arrêtés pour des motifs politiques.
