"Nous étudions minutieusement les circonstances du crash de l'Airbus et nous vérifions toutes les hypothèses, notamment celle d'un attentat terroriste", a précisé M.Trezza qui prend part à la 8ème conférence des directeurs des services secrets, des organes de sécurité et des forces de l'ordre russes et étrangers qui se tient à Irkoutsk (près du lac Baïkal).
Néanmoins, a poursuivi le directeur des services spéciaux, "nous ne disposons pas d'éléments permettant de confirmer l'acte terroriste à bord de l'avion".
"En ce moment, nous ne pouvons ni confirmer ni rejeter cette possibilité", a conclu l'interlocuteur de l'agence.
Le site L'Express.fr avait auparavant fait savoir que "les services de renseignement français ont relevé deux noms correspondant à des personnes connues pour leur lien avec le terrorisme islamiste" parmi la liste des passagers de l'Airbus. Cette piste avait toutefois été écartée, s'agissant d'une "simple homonymie".
Parti le 31 mai de Rio de Janeiro, l'Airbus A330-200 transportant 216 passagers et 12 navigants devait se poser à l'aéroport parisien de Roissy-Charles de Gaulle à 11h15 heure locale. L'avion a disparu des écrans radars trois heures et demie après le décollage.