En outre, cette tendance pourrait compliquer les contacts dans les régions limitrophes aux deux pays, a-t-il ajouté.
Le 11 juin, la chambre basse du parlement japonais a adopté à l'unanimité des amendements à la Loi sur l'accélération du règlement du problème des Territoires du Nord (nom nippon des Kouriles), approuvés le 3 juillet par la chambre haute.
Les amendements en question consacrent l'appartenance des Kouriles du Sud (Shikotan, Itouroup, Kounachir et Habomai) au Japon, en désignant ces quatre îles comme "territoires historiques" du pays, et insistent sur des efforts maximum pour leur restitution.
"Force est de constater que les partenaires japonais n'ont pas entendu nos appels les exhortant à analyser scrupuleusement la situation autour du dialogue sur le traité de paix entre nos deux pays et se sont montrés incapables de tirer des conclusions correctes", a indiqué le porte-parole.
M.Nesterenko a précisé que les amendements adoptés par le parlement japonais avaient suscité une réaction très négative au sein de la société russe, obligeant les diplomates russes à en tenir compte lors des contacts avec leurs homologues japonais.
Les Kouriles du sud, rattachées à l'URSS à la fin de la Seconde Guerre mondiale conformément à des accords internationaux, constituent une pomme de discorde entre Tokyo et Moscou.
Le Japon revendique toujours les Kouriles du Sud, se référant au Traité commercial et frontalier de 1855, document qui reconnaît ces îles comme possessions japonaises. Cette revendication est avancée par Tokyo à titre de préalable à la conclusion d'un traité de paix avec la Russie, une question toujours en suspens.