"Si des menaces sont d'ordre économique, démographique et migratoire, les méthodes de neutralisation de ces menaces doivent être politiques. Mais dès qu'il s'agit d'une attaque contre nous, alors... D'une manière générale, les Russes sont un peuple patient. Imaginez que Saakachvili ait agit avec un autre pays comme il l'a fait avec la Russie il y a un an. Le régime géorgien aurait alors eu des problèmes bien plus graves, et on ignore s'il aurait continué d'exister", a estimé le diplomate au micro de la radio Echo de Moscou vendredi.
En août 2008, "pour la première fois depuis 1945, des militaires étrangers (géorgiens) ont tué nos militaires, sur ordre d'un gouvernement étranger (géorgien)", a rappelé M.Rogozine.
Commentant les propos du président géorgien selon qui un "nouveau mur de Berlin" a divisé "la démocratie et le totalitarisme en Abkhazie et Ossétie du Sud", le diplomate s'est dit complètement d'accord avec M.Saakachvili.
"Je suis complètement d'accord avec lui sur ce point. C'est en effet une ligne de démarcation entre la démocratie et le totalitarisme. Entre la démocratie russe et le totalitarisme géorgien", a estimé M.Rogozine.
"Espérons qu'un jour ce mur s'écroulera et que la Géorgie rejoindra enfin le monde de la démocratie avec à sa tête la Russie", a-t-il ajouté.
