OssétieSud: l'enquête sur les crimes géorgiens prorogée jusqu'en 2010 (Parquet)

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L'enquête sur les actes de génocide et les massacres de civils russes en août 2008, engagée par le Comité d'enquête du Parquet général de Russie (SKP) contre les dirigeants géorgiens, a été prorogée jusqu'en 2010, a confié vendredi à RIA Novosti le porte-parole du SKP Vladimir Markine.
MOSCOU, 7 août - RIA Novosti. L'enquête sur les actes de génocide et les massacres de civils russes en août 2008, engagée par le Comité d'enquête du Parquet général de Russie (SKP) contre les dirigeants géorgiens, a été prorogée jusqu'en 2010, a confié vendredi à RIA Novosti le porte-parole du SKP Vladimir Markine.

"L'instruction du dossier pénal a été prorogée jusqu'au 8 février 2010 compte tenu du fait qu'environ 100 expertises médico-légales et autres ne sont pas terminées et que l'examen du dossier par la Cour européenne des droits de l'homme et le Tribunal pénal international prendra beaucoup de temps", a-t-il affirmé.

L'instruction a établi que les troupes géorgiennes ayant attaqué l'Ossétie du Sud comptaient environ 17.000 militaires, dont 2.000 réservistes. Plus de 33.000 Sud-ossètes ont quitté leurs foyers, a souligné M.Markine.

Selon lui, les Georgiens avaient à leur disposition environ 100 chars, 70 véhicules de transport de troupes, 110 pièces d'artillerie et mortiers, 30 systèmes de tir par salves, 210 roquettes anti-aériennes, deux avions de combat Su-25. Les enquêteurs ont également établi que l'armée géorgienne utilisait des systèmes sophistiqués livrés par certains pays étrangers.

"Les preuves réunies, l'ampleur de l'agression et le niveau de sa préparation militaire, politique et médiatique nous autorisent à dire que l'intervention en Ossétie du Sud (...) avait été planifiée et organisée par les dirigeants politiques et militaires supérieurs de la Géorgie", a indiqué le porte-parole du Comité d'enquête.

D'après lui, l'instruction a obtenu des preuves de meurtres prémédités et d'enlèvements de civils, de maraudages, de mauvais traitements infligés aux militaires et aux civils arrêtés, d'utilisation d'armements offensifs lourds et d'obus à fragmentation interdits par les conventions internationales, ainsi que de bombes aériennes de 500 kg contre la population sud-ossète.

Les preuves réunies sont entièrement conformes à la pratique de l'instruction des crimes de guerre et peuvent servir de base documentaire à l'examen des événements en Ossétie du Sud par les juridictions internationales.

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