"Le rôle de l'armée britannique évoluera, mais le processus complet (de restauration du pays) pourrait prendre entre 30 et 40 ans,", a indiqué le général.
En ce moment, le contingent britannique en Afghanistan, disposé essentiellement dans sa province sud, compte 9.000 soldats.
M.Richards a déclaré que l'engagement de la Grande-Bretagne aux côtés de la force internationale de l'Otan en Afghanistan (ISAF) visait aussi à restaurer l'Etat afghan, sa démocratie et à normaliser la vie de ses citoyens.
"On n'a besoin de faire la guerre qu'à l'étape intermédiaire, le Royaume-Uni résolu à jouer son rôle dans le développement et la restauration de la sécurité", a affirmé le général britannique, tout en avouant qu'il était difficile d'estimer les futures pertes des troupes qui ne cesseront d'augmenter.
"Mais la victoire est possible" a-t-il estimé. "Le résultat de cette guerre est difficile à prédire, ce ne sera sans doute pas une victoire complète, pareille à celle remportée dans une petite guerre intestine. Ici, nous aurons besoin d'investir considérablement en temps et en argent. Et il s'agit de comprendre que nous n'avons nullement l'intention de transformer l'Afghanistan en un pays comme la Suisse", a conclu M.Richards