"Au moment où la nécessité du rôle de l'ONU et de solutions multilatérales des crises globales est plus grande que jamais, Ban Ki-moon et Les Nations unies manifestent leur absence avec ostentation", lit-on dans la lettre.
Selon Mme.Juul, le secrétaire général a fait preuve de passivité au moment de l'arrestation de la leader de l'opposition birmane Aung San Suu Kyi, ainsi que lors du conflit au Sri Lanka.
Elle critique également tour à tour la faiblesse de Ban Ki-moon à l'occasion des crises au Darfour, en Somalie, au Pakistan et au Congo.
Le ministère norvégien des Affaires étrangères a refusé de commenter la lettre, n'acceptant que les déclarations du chef de la diplomatie Jonas Gahr Stoere, qui a déclaré au même quotidien que Ban Ki-moon était un responsable "travailleur" et "attentif".