Nucléaire: les Six souhaitent relancer le dialogue avec l'Iran à l'ONU

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Les directeurs politiques des Six (Russie, USA, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne) plaident en faveur d'une reprise du dialogue nucléaire avec l'Iran en marge de la prochaine session de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.

MOSCOU, 3 septembre - RIA Novosti. Les directeurs politiques des Six (Russie, USA, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne) plaident en faveur d'une reprise du dialogue nucléaire avec l'Iran en marge de la prochaine session de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, rapporte jeudi le ministère russe des Affaires étrangères (MID).

Les directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, ainsi que de l'Allemagne et de l'Union européenne (UE), c'est-à-dire des grandes puissances qui cherchent à empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire, se sont réunis mercredi dernier à Francfort pour faire le point de la situation et discuter des moyens de ramener l'Iran à la table des négociations. La Russie y était représentée par Sergueï Riabkov, vice-ministre des Affaires étrangères.

"L'Iran doit se rendre bien compte de la nécessité urgente de rétablir la confiance envers le caractère strictement pacifique de son programme nucléaire, en le faisant via sa pleine coopération avec la communauté internationale ", stipule la déclaration adoptée à l'issue de la rencontre de Francfort, reproduite sur le site de la diplomatie russe.

Les Etats-Unis et plusieurs pays occidentaux accusent l'Iran de mettre au point une bombe atomique sous couvert de son programme du nucléaire civil. Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté cinq résolutions exhortant l'Iran à abandonner son programme d'enrichissement de l'uranium. Téhéran rejette à son tour toutes ces accusations, faisant valoir que son programme nucléaire ne vise qu'à satisfaire ses propres besoins en énergie.

En juillet dernier, le président américain Barack Obama a exhorté l'Iran à répondre avant septembre à la proposition des Six stipulant l'abandon par Téhéran de son programme nucléaire en échange d'avantages commerciaux. Certains pays, notamment la France et l'Allemagne prônent le durcissement des sanctions si l'Iran ne répond pas à l'offre de dialogue dans les délais impartis.

Mardi dernier, le secrétaire du Conseil supérieur de sécurité nationale d'Iran Saïd Jalili a déclaré que Téhéran avait préparé de nouvelles propositions sur son programme nucléaire et acceptait de reprendre le dialogue avec les principales puissances mondiales.

"Quant à la déclaration faite cette semaine par M.Jalili sur la disposition de l'Iran à reprendre les négociations, nous attendons que l'Iran réponde à l'offre de discussions formulée en avril dernier, en acceptant notamment une rencontre avant la session de l'Assemblée générale de l'ONU qui aura lieu fin septembre", lit-on dans la déclaration des directeurs politiques des Six.

Le problème nucléaire iranien sera de nouveau évoqué lors du sommet du G20 à Pittsburgh (Etats-Unis) les 24 et 25 septembre prochains.

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