OTAN-Russie: invitation à un "dialogue impartial" (médias)

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Le nouveau Secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, invite à engager un "dialogue impartial avec la Russie" en tenant compte mutuellement des intérêts de l'Alliance et de Moscou.

MOSCOU, 17 septembre - RIA Novosti. Le nouveau Secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, invite à engager un "dialogue impartial avec la Russie" en tenant compte mutuellement des intérêts de l'Alliance et de Moscou, lit-on jeudi dans les quotidiens RBC daily et Vremia novosteï.

Les observateurs espèrent qu'Anders Fogh Rasmussen réussira à venir à bout de l'opposition du lobby antirusse au sein de l'Alliance et dont le noyau est constitué des pays d'Europe de l'Est et de l'ex-URSS qui ont adhéré au bloc après la fin de la guerre froide.

Selon le représentant permanent de la Russie à l'OTAN, Dmitri Rogozine, qui a eu une rencontre avec Anders Fogh Rasmussen, une réunion du Conseil Russie-OTAN se tiendra le 30 septembre à Bruxelles. Préalablement, le Secrétaire général de l'OTAN et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov prévoient de se rencontrer en marge de la session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York en vue de discuter d'une éventuelle visite d'Anders Fogh Rasmussen à Moscou. "On ne peut que souhaiter bonne chance à Rasmussen, a fait remarquer Dmitri Rogozine. Il a vraiment l'intention d'insuffler une vie nouvelle à l'OTAN et d'en faire une Alliance militaire efficace".

En tant qu'ancien premier ministre du Danemark, Anders Fogh Rasmussen jouit d'une influence appréciable en Europe de l'Est, surtout dans les républiques baltes. L'Europe de l'Est reconnaît que la tendance à "remettre des freins" à Moscou a acculé l'OTAN à une impasse et qu'il est temps de changer toute sa stratégie d'actions à l'égard de la Russie. "Sans entretenir de véritables rapports de partenariat, il est impossible à l'Alliance d'atteindre ses objectifs, prioritaires dans leur urgence, lesquels sont d'apaiser l'Afghanistan et d'empêcher la prolifération des armes nucléaires", a déclaré le directeur du Centre d'études orientales de Varsovie Marek Menkiszak.

Selon Alexandre Khramtchikhine de l'Institut d'analyse politique et militaire, l'attention accrue manifestée par les dirigeants de l'Alliance, à l'égard de la coopération avec la Russie, s'explique par des raisons objectives et "ne dépend pas sensiblement de la personnalité du Secrétaire général de l'OTAN". "L'Alliance de l'Atlantique Nord est contrainte de poursuivre l'opération en Afghanistan, rappelle l'analyste. Elle ne peut pas y renoncer, en premier lieu, pour des considérations politiques, voilà pourquoi le partenariat avec la Russie, principal pays de transit par lequel on peut acheminer régulièrement du fret vers l'Afghanistan, acquiert une importance particulière pour l'OTAN".

Cet article tiré de la presse russe n'engage pas la responsabilité de RIA Novosti.

 

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