L'élite polonaise souffre de russophobie (Rogozine)

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L'élite polonaise "patauge" dans le marécage de la russophobie: c'est en ces termes que l'ambassadeur russe auprès de l'OTAN, Dmitri Rogozine, commente la Résolution sur l'agression soviétique du 17 septembre 1939.

BRUXELLES, 17 septembre - RIA Novosti. L'élite polonaise "patauge" dans le marécage de la russophobie: c'est en ces termes que l'ambassadeur russe auprès de l'Alliance atlantique, Dmitri Rogozine, a commenté l'adoption prévue pour le 23 septembre, par la Diète polonaise, de la Résolution sur l'agression soviétique du 17 septembre 1939.

"Alors que les plus grands Etats d'Europe trouvent la force et le courage de se réconcilier avec leurs voisins, par exemple, la France et l'Allemagne, alors que Moscou et Berlin ont des rapports excellents, la Pologne n'arrête pas d'étonner de nombreuses capitales européennes", a estimé le diplomate dans un entretien accordé à RIA Novosti.

"Pratiquement dans les couloirs de toutes les chancelleries européennes, le comportement des Polonais, qui ne semble guère rationnel, fait de plus en plus souvent l'objet de discussions", selon M.Rogozine.

"Car affirmer que l'URSS a agressé la Pologne revient à accuser la Pologne d'avoir attaqué l'Allemagne", a indiqué le diplomate.

La version polonaise du Pacte Molotov-Ribbentrop est aussi un mensonge patent, a-t-il poursuivi, rappelant que si l'URSS avait rejeté la proposition de Berlin de le signer, la guerre aurait commencé pour elle en 1939 et non en 1941.

"La version polonaise est mensongère et le comportement de l'élite politique polonaise provocateur. Mais maintenant ce n'est plus une source de migraine pour nous, car le Traité de Varsovie n'existe plus, mais bien pour l'OTAN et l'Union européenne, au sein desquelles les Polonais se comportent d'une manière extrêmement destructive et provocatrice", a estimé l'ambassadeur russe.

Selon M.Rogozine, en accusant la Russie de génocide à l'égard des Polonais, Varsovie risque d'être accusée à son tour de génocide des Russes au début du XVIIe siècle, lorsque des "hordes polonaises" ont envahi la Russie à trois reprises, "la mettant à feu et à sang".

D'autre part, la déclaration de la Diète est pleine d'"ingratitude monstrueuse". "De quel génocide peut-on parler si Moscou a accordé aux Polonais la possibilité unique de prendre Berlin aux côtés de l'Armée rouge? C'est le témoignage de la volonté de Moscou de voir, à l'époque, sur les cendres s'un régime pourri et échoué, renaître une nouvelle Pologne dont la date de naissance sera celle de la prise de la capitale de l'ennemi le plus terrible de l'humanité au XXe siècle", a ajouté l'ambassadeur.

"Mais les Polonais ont de toute évidence préféré l'oublier, gardant leurs rancunes et refusant d'être reconnaissants pour le bien qu'on leur a fait", a conclu le diplomate, estimant que "ce genre de mémoire tue une nation".

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