Nucléaire: Israël n'exclut pas une frappe contre l'Iran (vice-ministre)

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Israël n'exclut pas l'éventualité d'une frappe militaire contre l'Iran suite au refus de ce dernier de mettre en veilleuse son programme nucléaire.

MOSCOU, 21 septembre - RIA Novosti. Israël n'exclut pas l'éventualité d'une frappe militaire contre l'Iran suite au refus de ce dernier de mettre en veilleuse son programme nucléaire, a déclaré lundi le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon.

Le diplomate commentait les propos du président russe Dmitri Medvedev qui, dans un entretien accordé dimanche à la CNN a cité son homologue israélien Shimon Peres. Selon M.Medvedev, le leader israélien aurait déclaré lors d'une récente visite à Sotchi qu'"Israël n'a aucun plan visant à porter une frappe contre l'Iran, nous sommes un pays épris de paix et nous ne le ferons pas".

Interrogé sur la question de savoir si les paroles de M.Peres excluaient toute frappe d'Israël contre l'Iran, M.Ayalon a dit: "Non, ce n'est aucunement une garantie".

"Avec tout mon respect, je ne pense pas que le président russe soit compétent pour s'exprimer au nom d'Israël et nous n'écartons évidemment aucune possibilité (dans nos actions contre l'Iran)", a déclaré le vice-ministre israélien cité par des agences.

Les propos de M.Ayalon ont été confirmés par le chef d'Etat-major israélien Gaby Ashkenazi: "Israël a droit à l'autodéfense et toutes les variantes sont envisagées".

Dans son entretien à la chaîne CNN, le leader russe a exprimé l'espoir qu'Israël ne ferait pas appel à la force pour régler le problème nucléaire iranien. Selon M.Medvedev, ce serait le pire qu'on puisse imaginer. Le président russe estime qu'il faut au lieu de cela "pousser l'Iran à coopérer".

Exposant les démarches russes au cas où cette frappe se produirait, M.Medvedev a souligné que Moscou ne soutiendrait aucune des parties. Il a également averti qu'une guerre contre l'Iran serait "une catastrophe humanitaire" qui entraînerait "une immense quantité de réfugiés, un désir de vengeance de Téhéran et des évolutions absolument imprévisibles dans la région".

Plusieurs pays occidentaux, Etats-Unis en tête, accusent l'Iran de vouloir créer l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire mené, selon Téhéran, à des fins pacifiques. Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté cinq résolutions sanctionnant l'Iran pour son refus d'établir un moratoire sur l'enrichissement d'uranium.

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