Un ABM global réduirait la menace nucléaire mondiale (experts)

S'abonner
En cas de création d'un bouclier antimissile (ABM) global, le risque de recours à l'arme nucléaire serait pratiquement nul, a estimé le général Viktor Essine, ex-chef d'Etat-major des troupes russes de missiles stratégiques.

MOSCOU, 21 septembre - RIA Novosti. En cas de création d'un bouclier antimissile (ABM) global, le risque de recours à l'arme nucléaire serait pratiquement nul, a estimé le général Viktor Essine, ex-chef d'Etat-major des troupes russes de missiles stratégiques.

"Si nous revenons sur la question d'un ABM européen, close il y a quelques années, et si les Etats-Unis adhèrent à ce système, nous pourrions mettre en place un contrôle mutuel sur le potentiel nucléaire existant", a expliqué lundi le militaire.

Pourtant, si la Russie et des pays comme la France, l'Italie, Israël et la Grande-Bretagne acceptent de participer à la conception d'un bouclier antimissile global à titre paritaire, la Chine "y réagira nerveusement", a-t-il affirmé.

"Si la Chine en est exclue, elle pourrait se rebeller", estime le général.

De l'avis du général Vladimir Dvorkine, ancien militaire et expert en matière de sécurité internationale, "il faudrait d'abord, pour atténuer les tensions avec la Chine, accepter sa participation à la collecte des données".

"Car sans la Chine, mettre en place un ABM global serait risqué. Dans ce genre de processus, la présence de Pékin est fort appréciable", a expliqué l'expert.

De l'avis du général Essine, pour créer un ABM unique, "de Vladivostok à Vancouver", il faut élaborer un "document-cadre", sans laisser la Chine de côté.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала