ATHENES, 8 octobre - RIA Novosti. Le premier ministre albanais Sali Berisha a déclaré qu'il n'avait jamais proposé d'ouvrir les frontières entre les régions peuplées par les Albanais dans les Balkans, rapporte jeudi depuis Tirana l'agence ANA-MPA.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a indiqué lundi dernier que la Russie était très préoccupée par de tels propos du chef du gouvernement albanais. Selon M.Lavrov, l'Union européenne (UE) et l'OTAN devraient réagir à de telles déclarations.
"Le ministre Lavrov a dit des choses dont je n'ai pas parlé. Je ne pense pas qu'il l'ait fait sciemment", a indiqué M. Berisha, cité par l'agence.
"J'espère que cela est lié aux difficultés traditionnelles de la traduction de l'albanais vers le russe", a-t-il ajouté.
Attribuée souvent à M.Berisha, l'idée d'ouvrir les frontières entre les régions peuplées par les Albanais ravive l'idée de la création d'une "Grande Albanie" qui réunirait tous les Albanais en un seul État comprenant l'Albanie actuelle, le Kosovo, la Macédoine, l'Épire grecque (la Chameria en albanais) et d'autres régions en Europe. Le premier ministre albanais dément formellement ces accusations.
