L'accusation de génocide plane toujours sur le président soudanais (médias)

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La Chambre d'appel de la Cour pénale internationale (CPI) a satisfait mercredi la requête du procureur Luis Moreno-Ocampo qui a demandé de rejuger le dossier du président soudanais Omar al-Bachir et de retenir le génocide dans le mandat d'arrêt délivré contre lui, ont annoncé les médias européens.

La Chambre d'appel de la Cour pénale internationale (CPI) a satisfait mercredi la requête du procureur Luis Moreno-Ocampo qui a demandé de rejuger le dossier du président soudanais Omar al-Bachir et de retenir le génocide dans le mandat d'arrêt délivré contre lui, ont annoncé les médias européens.

"La chambre d'appel ordonne de prendre une nouvelle décision en se fondant sur l'administration correcte de la preuve", a déclaré le juge finlandais Erkki Kourula à l'issue de l'audience tenue mercredi.

Le président soudanais fait l'objet du mandat d'arrêt émis par la CPI le 4 mars 2009 pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis lors du conflit au Darfour. La Cour avait cependant refusé de retenir le génocide parmi les chefs d'accusation pesant contre M. al-Béchir.

Le 6 juillet dernier, le procureur Moreno-Ocampo a fait appel de l'arrêt rendu par la CPI. Il a demandé de réexaminer le dossier en raison de l'apparition de nouvelles preuves attestant la participation du leader soudanais aux crimes de génocide au Darfour. D'après le procureur, M. al-Béchir est responsable de la mort d'au moins 35.000 civils entre 2003 et 2005.

La guerre civile, qui a éclaté en février 2003 dans la province  soudanaise du Darfour, a fait plus de 300.000 morts, selon l'ONU. Près de 2,7 millions de personnes ont été contraintes de quitter leurs foyers.

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