Washington tiendra compte de la position de Moscou sur le bouclier antimissile américain lors des négociations sur le nouveau traité de réduction des armes stratégiques (START), a confié mercredi à RIA Novosti une source au sein de la délégation russe aux négociations.
"La position de la Russie sera prise en compte", a assuré l'interlocuteur de l'agence.
A la différence du premier traité START signé en 1991 (consécutivement au traité ABM conclu en 1972), le nouveau document sur la réduction des armes stratégiques est négocié en l'absence d'accords limitant les systèmes de défense antimissile.
Ce facteur pousse la partie russe à lier la réduction des armements stratégiques à la mise en place du bouclier antimissile américain.
L'idée de déployer des missiles intercepteurs en Pologne et en République tchèque afin de contrer la menace balistique émanant d'Iran a provoqué l'inquiétude de Moscou persuadé que ce projet mettrait en péril sa sécurité nationale.
L'année dernière, le président américain Barack Obama a renoncé à l'implantation du bouclier antimissile près des frontières russes, promettant de trouver une solution "plus économe" et plus efficace pour neutraliser la menace iranienne.
Le premier traité START est arrivé à échéance le 5 décembre 2009. Bien que Moscou et Washington n'aient pas réussi à signer avant cette date un nouveau document contraignant, ils ont néanmoins adopté une déclaration conjointe faisant état de leur volonté commune de conclure un nouveau traité.
Nouveau traité START: la position de Moscou sur l'ABM prise en compte (source)
16:47 03.02.2010 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
© RIA Novosti
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Washington tiendra compte de la position de Moscou sur le bouclier antimissile américain lors des négociations sur le nouveau traité de réduction des armes stratégiques (START), a confié mercredi à RIA Novosti une source au sein de la délégation russe aux négociations.
