UE-Biélorussie: la répression de la minorité polonaise nuit au rapprochement (Ashton)

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Les actions des autorités biélorusses contre les militants de l'Union des Polonais de Biélorussie, non reconnue par Minsk, nuisent au processus de rapprochement entre la république et l'Union Européenne, a déclaré la chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton.

Les actions des autorités biélorusses contre les militants de l'Union des Polonais de Biélorussie, non reconnue par Minsk, nuisent au processus de rapprochement entre la république et l'Union Européenne, a déclaré la chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton.

"Un tel développement des événements torpille les efforts visant le renforcement des relations entre l'UE et la Biélorussie", a insisté Mme Ashton.

Lundi, la présidente de l'Union, Angelika Boris, a été condamnée à 320 dollars (près de 232 euro) d'amende. 13 militants de l'organisation ont été arrêtés.

L'Union des Polonais de la Biélorussie a été créé en 1990 sur base des sociétés culturelles polonaises de la Biélorussie. En 2005 l'organisation s'est scindée. Ainsi, une partie de l'Union, loyale envers Minsk, est reconnue officiellement. L'autre partie, présidée par Angelika Boris est dans l'opposition au régime au pouvoir.

La baronne Ashton a promis de suivre de près la situation des droits de l'homme en Biélorussie.

La Biélorussie, la Géorgie, l'Ukraine, la Moldavie, l'Arménie et l'Azerbaïdjan font partie du programme "Partenariat oriental", forum multinational formé par les Etats membres de l'UE et six républiques de l'ex URSS. Sans prévoir de perspectives d'adhésion, ce projet suppose un rapprochement politique et économique avec l'UE.

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