Vente du Mistral à Moscou: aucune menace pour l'OTAN (Rasmussen)

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Le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen est persuadé que la Russie n'utilisera pas contre l'Alliance les bâtiments de type Mistral qu'elle envisage d'acheter à la France ou de construire sous licence française.

Le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen est persuadé que la Russie n'utilisera pas contre l'Alliance les bâtiments de type Mistral qu'elle envisage d'acheter à la France ou de construire sous licence française.

"Il va sans dire que la Russie n'utilisera pas ce matériel de guerre contre un pays allié, car la Russie est partenaire de l'OTAN", a-t-il déclaré vendredi lors d'une visite à Prague.

M. Rasmussen a dans le même temps souligné que "l'OTAN disposait de tous les scénarios nécessaires pour protéger et défendre n'importe lequel de ses membres".

Les pays Baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) et la Géorgie avaient antérieurement fait part de leur préoccupation au sujet de l'achat éventuel par Moscou d'un bâtiment de protection et de commandement (BPC) de type Mistral.

Mercredi 3 mars, le secrétaire général de l'Alliance a espéré que la vente du navire "serait conforme aux règles internationales".

M. Rasmussen a en outre souligné que "l'OTAN n'intervenait pas dans ce marché" et que Nicolas Sarkozy ne l'avait préalablement pas mis au courant de cette transaction.

Long d'environ 200 m, le bâtiment de guerre de type Mistral est capable de porter six hélicoptères, quatre vedettes de débarquement ou deux navires sur coussin d'air de faible tonnage, ainsi qu'un commando de 450 hommes.

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