Deux inspecteurs de l'AIEA interdits d'entrée en Iran (ISNA)

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L'Iran a interdit à deux inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'entrer sur son territoire, rapporte lundi l'agence de presse officielle IRNA se référant au chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique Ali Akbar Salehi.

L'Iran a interdit à deux inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'entrer sur son territoire, rapporte lundi l'agence de presse officielle IRNA se référant au chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique Ali Akbar Salehi.

Les deux employés de l'AIEA devaient effectuer une inspection des installations nucléaires iraniennes, a indiqué M.Salehi.

Le responsable iranien a motivé cette décision par le fait que les deux experts "avaient fourni de faux rapports sur l'activité de l'Iran dans la sphère nucléaire" et "avaient diffusé des informations avant qu'elles aient été officiellement examinées et transmis aux médias des données erronées sur les travaux menés par l'Iran dans le domaine atomique".

Ali Akbar Salehi n'a ni rendu public le nom des deux inspecteurs, ni leur nationalité.

L'enrichissement d'uranium est au centre d'un bras de fer entre l'Iran et l'Occident, qui redoute que la République islamique, sous couvert de son programme civil, ne cherche à produire de l'uranium hautement enrichi pour fabriquer une arme atomique.

La situation autour de son programme nucléaire s'est particulièrement aggravée le 11 février dernier, après que Téhéran eut annoncé avoir produit le premier lot d'uranium enrichi à 20%.   

Le 17 mai dernier, l'Iran a signé avec la Turquie et le Brésil un accord prévoyant l'échange sur le territoire turc de 1.200 kg d'uranium iranien faiblement enrichi (3,5%) contre 120 kg de combustible enrichi à 20% fourni par les grandes puissances, destiné au réacteur de Téhéran.

L'Occident, qui avait auparavant proposé à la République islamique d'enrichir son uranium en Russie, a alors accusé l'Iran de manque de souplesse et de refus de résoudre la question nucléaire.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a infligé début juin un quatrième train de sanctions à la République islamique pour condamner la poursuite de son programme d'enrichissement d'uranium.

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