Nucléaire iranien: Moscou veut intégrer Ankara aux négociations

© RIA Novosti . Vladimir Fedorenko / Accéder à la base multimédiaLe vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov
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La Russie n'exclut pas la participation de la Turquie aux négociations sur l'échange de combustible nucléaire iranien en qualité de médiateur, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.

La Russie n'exclut pas la participation de la Turquie aux négociations sur l'échange de combustible nucléaire iranien en qualité de médiateur, a déclaré jeudi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.

"Cela n'est pas pour demain, nous n'avons pas encore tenu de rencontre préparatoire à ce sujet. Mais à notre avis, il serait utile que la Turquie se joigne aux négociations à une certaine étape", a indiqué M.Riabkov au journal Rossiïskaïa Gazeta.

Selon lui, il s'agit d'une bonne idée parce que l'Iran a accepté que la Turquie se porte garante de l'accord sur l'échange d'uranium faiblement enrichi (à 3,5%) contre du combustible enrichi à 20% pour le réacteur de recherche de Téhéran que l'Iran, la Turquie et le Brésil ont signé le 17 mai dernier.

L'Iran avait rejeté plus tôt la proposition du Groupe de Vienne (Etats-Unis, France, Russie et AIEA) d'échanger de l'uranium faiblement enrichi iranien sur le territoire d'un pays tiers sous le prétexte qu'il n'avait pas de garanties du respect de cette entente.

La Russie insiste toujours sur la tenue d'une rencontre du Groupe de Vienne et de l'Iran consacrée aux modalités techniques d'échange de combustible dans un pays tiers, idée avancée en octobre 2009, a conclu M.Riabkov.

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