La frontière palestino-israélienne pourrait être fixée en trois mois (officiel)

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Le premier ministre palestinien Salam Fayyad, en visite au Japon, a critiqué Israël pour son refus d'introduire un moratoire sur la colonisation dans les territoires occupés, qui empêche de démarquer la future frontière palestino-israélienne.

Le premier ministre palestinien Salam Fayyad, en visite au Japon, a critiqué mercredi Israël pour son refus d'introduire un moratoire sur la colonisation dans les territoires occupés, qui empêche de démarquer la future frontière palestino-israélienne.

"Nous n'admettons cependant pas l'attitude d'Israël qui refuse toujours d'introduire le moratoire sur la colonisation des territoires occupés", a déclaré M.Fayyad dans une interview à la chaîne de télévision japonaise NHK.

Selon lui, l'introduction dudit moratoire est la condition sine qua non pour le retour de la délégation palestinienne à la table des négociations directes, lancées début septembre. Le chef du gouvernement palestinien a affirmé que si les négociations reprenaient "on pourrait parvenir à une entente sur la démarcation de la frontière en l'espace de trois mois".

A peine relancé le 2 septembre dernier, les négociations de paix directes palestino-israéliennes ont été interrompues par le refus d'Israël de prolonger le gel de la construction de colonies dans les territoires palestiniens qui avait expiré le 26 septembre.

Les Palestiniens ont quitté la table des négociations, en exigeant un nouveau moratoire qui s'étende à tous les territoires occupés, y compris à Jérusalem-Est qu'ils considèrent comme capitale de leur futur Etat.

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