L'Iran insiste sur l'échange de son uranium via la Turquie (ambassadeur)

© RIA Novosti . Andrei Reznichenko / Accéder à la base multimédiaLa centrale de Boucher
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Téhéran veut que l'échange de son uranium enrichi à 3,5% contre du combustible nucléaire enrichi à 20% soit effectué sur le territoire turc et se dit prêt à négocier aussi bien avec le Groupe de Vienne qu'avec les six médiateurs internationaux, a annoncé à RIA Novosti l'ambassadeur d'Iran à Moscou, Mahmoud Reda Sajjadi.

Téhéran veut que l'échange de son uranium enrichi à 3,5% contre du combustible nucléaire enrichi à 20% soit effectué sur le territoire turc et se dit prêt à négocier aussi bien avec le Groupe de Vienne qu'avec les six médiateurs internationaux, a annoncé à RIA Novosti l'ambassadeur d'Iran à Moscou, Mahmoud Reda Sajjadi.

En mai 2010, l'Iran a conclu avec la Turquie et le Brésil un accord prévoyant l'échange de 1.200 kg d'uranium faiblement enrichi contre le combustible nucléaire destiné au réacteur de recherche de Téhéran. L'échange devait avoir lieu sur le territoire turc. Cet accord a été rejeté par la communauté internationale au motif qu'aucun des six pays médiateurs internationaux sur le dossier nucléaire iranien (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne) n'était associé à l'opération.

"Nos contradicteurs doivent se montrer prêts et disposés à mener les négociations. Or, nous voyons qu'ils ne le sont pas", a déclaré l'ambassadeur, avant d'ajouter que l'Iran "pouvait se mettre à la table de négociations à tout moment".

"S'agissant de l'échange d'uranium iranien, nous croyons qu'une entente constructive est intervenue à ce sujet à Téhéran [entre l'Iran, le Brésil et la Turquie]. Nous jugeons nécessaire d'appliquer cette formule. Cependant, notre proposition n'a pas été acceptée par nos opposants. Nous croyons que la position politique de l'Occident consiste à faire en sorte que le problème iranien ne soit jamais réglé", a estimé le diplomate.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et les six médiateurs internationaux cherchent depuis 2003 à obtenir que l'Iran renonce à ses travaux d'enrichissement d'uranium qu'ils considèrent comme une menace pour le régime de non-prolifération nucléaire.

Les Etats-Unis et certains autres pays reprochent à l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert du programme nucléaire qu'il prétend réaliser à des fins pacifiques. Téhéran rejette ces accusations, affirmant que ses recherches nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité.

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