Libye: l'Otan divisée sur la zone d'exclusion aérienne (source)

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La mise en place d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye ne fait pas l'unanimité parmi les 28 Etats membres de l'Otan, dont 21 font partie de l'Union européenne, a appris RIA Novosti auprès d'une source diplomatique, proche de l'Alliance.

La mise en place d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye ne fait pas l'unanimité parmi les 28 Etats membres de l'Otan, dont 21 font partie de l'Union européenne, a appris RIA Novosti jeudi auprès d'une source diplomatique, proche de l'Alliance.

"Il n'existe pas de position commune", a reconnu l'interlocuteur de l'agence, en indiquant que la situation en Libye se trouvait au centre d'une rencontre de deux jours des ministres de la Défense de l'Alliance qui a entamé ses travaux jeudi à Bruxelles.

A la veille de cette rencontre ministérielle, le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen a à plusieurs reprises déclaré que l'Alliance n'envisageait pas d'intervenir militairement en Libye, mais se tenait prête à toute éventualité.

Quant à une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, son instauration implique, selon M.Rasmussen, le mandat de l'Onu, ainsi que l'aval de la Ligue arabe.

Une "no-fly zone", ou zone d'exclusion aérienne, en Libye vise à empêcher tout avion de décoller du territoire pour éviter que les forces loyales à Mouammar Kadhafi ne continuent de bombarder les insurgés.

Des manifestations pour le départ de Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans, se poursuivent en Libye depuis la mi-février. Le régime réprime cruellement ce soulèvement populaire. Selon les ONG internationales, les accrochages entre les insurgés et les forces armées appuyées par des mercenaires africains ont déjà fait près de 6.000 morts.

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