Un centre de l'ONU pour la lutte contre la piraterie maritime, le premier des trois centres qui seront créés en Afrique, s'est ouvert à Mombasa, au Kenya, a annoncé jeudi soir le service de presse des Nations Unies.
Deux autres centres destinés à assurer un échange d'information sur les pirates dans l'océan Indien et le golfe d'Aden, seront ouverts à Dar es Salaam, en Tanzanie, et à Sanaa, au Yémen avec le concours de l'Organisation maritime internationale de l'ONU.
Le centre de Mombasa recueillera les informations en provenance des îles Maldives, des Seychelles, de l'île Maurice, du Kenya et de Somalie. Les mêmes données seront envoyées à Sanaa, à Dar es Salam, à la Force navale de l'UE (EUNAVFOR), ainsi qu'aux Marines de Grande-Bretagne et de Bahreïn.
Selon l'ONU, les pirates ont effectué une moyenne de 26 attaques par an au large de la Somalie entre 2000 et 2007. Le nombre d'attaques a atteint 111 en 2008 et 400 en 2009 comme en 2010. A présent, le golfe d'Aden, la mer Rouge et l'océan Indien font aussi partie de la zone dangereuse. D'après l'Onu, rien qu'en 2010, quelque 790 marins ont été pris en otages par les pirates.
