Yémen: les affrontements entre la police et les manifestants font 21 morts (médias)

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Les affrontements entre manifestants de l'opposition et forces de l'ordre, qui ont essayé de les disperser dans les villes de Taïz et de Hodeidah au sud-ouest de Yémen, ont fait au moins 21 morts, annoncent mardi les médias arabes.

Les affrontements entre manifestants de l'opposition et forces de l'ordre, qui ont essayé de les disperser dans les villes de Taïz et de Hodeidah au sud-ouest de Yémen, ont fait au moins 21 morts, annoncent mardi les médias arabes.

Lundi, les policiers ont tiré à balles réelles sur les manifestants qui essayaient de prendre d'assaut un bâtiment gouvernemental à Taïz. Selon des sources médicales, ces heurts ont fait 15 morts et 30 blessés.

A Hodeidah, ville située au bord de la mer Rouge, des policiers et des militaires en civil ont ouvert le feu sur les manifestants qui se dirigeaient vers une résidence du président Ali Abdallah Saleh pour réclamer sa démission. Les médecins ont relevé le décès de 6 personnes.

Le 18 mars, le président Saleh a proclamé l'état d'urgence pendant 30 jours en raison du vaste mouvement de protestation anti-gouvernementale qui a embrasé le pays. L'état d'urgence a été imposé  à la suite de tirs des forces de l'ordre sur une manifestation anti-gouvernementale à Sanaa, la capitale du Yémen. Selon les médias occidentaux, ces affrontements ont fait plus de 50 morts et près de 300 blessés.

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