Les quinze pays du Conseil de sécurité de l'Onu a échoué mercredi à adopter une position commune au sujet de la Syrie, dont les autorités répriment dans le sang les manifestations contre le régime du président Bachar el-Assad.
Les participants de la réunion se sont limités à expliciter leur position au sujet de la situation dans ce pays proche-oriental.
La Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et le Portugal ont présenté lundi un projet de déclaration condamnant la répression en Syrie. Ce texte a été bloqué par tous les autres pays. La partie russe a quant à elle proposé de mener "une vraie enquête" en Syrie pour traîner les coupables en justice.
Selon la Russie, qui possède le droit de véto au Conseil de sécurité de l'Onu, la crise en Syrie "ne représente pas une menace pour la paix et la sécurité internationales", à la différence d'une ingérence extérieure.
Initiées le 15 mars dans le sud de la Syrie, les manifestations antigouvernementales ont fait tâche d'huile dans tout le pays.
Les troubles se poursuivent même si les autorités se sont engagées à satisfaire les revendications du peuple. Les forces de l'ordre répriment dans le sang la contestation qualifiée de "rébellion armée". Lundi, des troupes ont été déployées à Deraa, fief de la rébellion.
