Nucléaire: placer les sites israéliens sous le contrôle de l'AIEA (journal)

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Les pays arabes demanderont à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'établir un contrôle sur les sites nucléaire israéliens, a annoncé le quotidien électronique Elaf, se référant à une source diplomatique arabe à Vienne.

Les pays arabes demanderont à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'établir un contrôle sur les sites nucléaire israéliens, a annoncé le quotidien  électronique Elaf, se référant à une source diplomatique arabe à Vienne.

Les Etats arabes envisagent d'évoquer la question des sites israéliens lors de la conférence internationale de l'AIEA sur la sûreté nucléaire, qui s'ouvrira la semaine prochaine dans la capitale autrichienne. A l'heure actuelle, ces sites ne sont pas contrôlés par l'Agence, et leur état technique est inconnu. Les voisins d'Israël sont particulièrement préoccupés par le réacteur de Dimona (sud) qui, selon les spécialistes, a depuis longtemps épuisé son potentiel et doit être arrêté pour des raisons de sécurité, affirme le journal.

Mis en exploitation au milieu du XXe siècle, ce réacteur figure parmi les ouvrages les plus secrets d'Israël. D'après certains experts, il est utilisé, entre autres, à des fins militaires.

Le physicien israélien Mordechai Vanunu a passé 18 ans en prison pour avoir supposé dans la presse britannique que le réacteur de Dimona pouvait servir à la production d'armes nucléaires.

Les photos qu'il a publiées il y a 20 ans en Occident permettent d'affirmer que l'Etat hébreu arrive en sixième position au monde pour l'importance de ses stocks d'armes nucléaires. Israël, quant à lui, ne reconnaît ni ne nie l'existence de cet arsenal.

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