La guerre de l'information concernant la Syrie a atteint un niveau sans précédent, a annoncé mardi à RIA Novosti le chef adjoint du Comité de solidarité russe avec les peuples de Syrie et de Libye, Oleg Fomine.
"Cette guerre est menée à un niveau inconnu jusqu'alors, avec la mise en place des moyens techniques et idéologiques les plus sophistiqués, destinés à fournir des informations au public", a-t-il indiqué lors d'une table ronde organisée au siège de RIA Novosti et consacrée à la situation en Syrie.
Selon M. Fomine, dans l'opposition informationnelle s'observe l'influence et la prédominance des médias occidentaux qui rendent compte des plus petits détails, sans se pencher sur la cause des événements.
Il a en outré espéré que la Syrie ne serait pas confrontée à une ingérence extérieure semblable à celle que vit actuellement la Libye et que la communauté internationale n'acceptera pas d'intervention directe dans ce pays.
Redoutant une répétition du scénario libyen, la Russie, pays détenteur du droit de véto au Conseil de sécurité de l'Onu, s'oppose à tout recours à la force et a voté contre une résolution sur la Syrie devant le Conseil à plusieurs reprises.
Depuis le 15 mars, la Syrie est le théâtre de manifestations populaires réclamant des réformes et la chute du régime actuel. Selon l'opposition et les défenseurs des droits de l'homme, la répression de la révolte en Syrie par les forces de sécurité a fait plus de 1.500 morts. Quelque 3.000 personnes sont portées disparues.
