Syrie: projet de résolution russe, base de rapprochement des positions (Paris)

S'abonner
La France considère le projet de résolution russe sur la Syrie comme base de rapprochement des positions sur fond de nécessité d'agir pour arrêter les violences dans le pays, a estimé devant les journalistes à Paris Bernard Valero, porte-parole du Quai d'Orsay.

La France considère le projet de résolution russe sur la Syrie comme base de rapprochement des positions sur fond de nécessité d'agir pour arrêter les violences dans le pays, a estimé mardi devant les journalistes à Paris Bernard Valero, porte-parole du Quai d'Orsay.

Selon le diplomate, le fait que la Russie a déposé le texte incite à la discussion, mais aussi et surtout à un travail conjoint à New York pour essayer de rapprocher les positions.

Le porte-parole de la diplomatie française a souligné que le Conseil de sécurité de l'Onu devait aller plus loin qu'une simple déclaration de son président et faire en sorte que la violence cesse en Syrie.

Auparavant, Moscou avait qualifié de partial le projet de résolution sur la Syrie proposé par les Etats-Unis et plusieurs pays européens et avait proposé son propre projet.

Le délégué permanent russe auprès de l'Onu Vitali Tchourkine a indiqué que les pays du groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) soutenaient le projet russe. M.Tchourkine a jugé impossible la fusion des deux projets de résolution, estimant que "réunir ces deux projets serait comme hybrider les organismes de planètes différentes".

Le 23 août, la Russie, la Chine, Cuba et Equateur ont voté contre la résolution "politisée" sur la Syrie adoptée par le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies à Genève. Selon Moscou, ce document rejette la responsabilité de la tragédie syrienne sur le gouvernement et vise apparemment à renverser un régime légitime.

Les Etats-Unis, l'Union européenne, la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et certains autres pays avaient appelé le président Assad à partir.

Depuis le 15 mars dernier, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon l'opposition et les défenseurs des droits de l'Homme, la répression de la révolte populaire en Syrie par les forces de sécurité aurait déjà fait plus de 2.200 morts.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала