L'Alliance atlantique n'exclut pas de signer avec Moscou un document juridique garantissant que son futur bouclier antimissile en Europe ne sera pas dirigé contre la Russie, a annoncé vendredi le secrétaire général adjoint de l'Otan pour les affaires politiques et la politique de sécurité, Dirk Brengelmann.
"Un grand nombre de nos dirigeants, y compris mon supérieur hiérarchique, le secrétaire général de l'Otan, ont déclaré que ce bouclier ne serait pas dirigé contre la Russie. Je pense qu'il sera finalement possible de signer entre l'Otan et la Russie une déclaration sur des garanties politiques tenant compte de cette préoccupation", a-t-il indiqué sur la radio Echo de Moscou.
L'idée de mettre en place un bouclier antimissile conjoint a été formulée en novembre 2010 lors du sommet Russie-Otan à Lisbonne. Moscou estime que l'architecture de ce bouclier doit être conçue sur la base d'un partenariat étroit et reposer sur les mesures de confiance entre tous les participants à ce projet.
Tout en affirmant que le futur système de défense antimissile en Europe ne serait pas dirigé contre le potentiel stratégique russe, Washington a jusqu'à présent refusé de signer un accord contraignant à ce sujet.
