Syrie/Onu: "logique de confrontation" de la résolution bloquée (Moscou)

© Sputnik . Ruslan Krivobok / Accéder à la base multimédiaVitali Tchourkine
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Le projet de résolution de l'Onu sur la Syrie bloqué par Moscou et Pékin reposait sur une logique de confrontation et n'excluait pas explicitement une ingérence extérieure armée, a déclaré le délégué permanent russe auprès de l'Onu, Vitali Tchourkine.

Le projet de résolution de l'Onu sur la Syrie bloqué par Moscou et Pékin reposait sur une logique de confrontation et n'excluait pas explicitement une ingérence extérieure armée, a déclaré mercredi le délégué permanent russe auprès de l'Onu, Vitali Tchourkine.

"Ce projet rejeté par la Russie ne mentionnait pas l'inadmissibilité de toute ingérence extérieure armée", a indiqué le diplomate.

Présenté par les pays européens, le projet mentionnait également une "menace de sanctions" envers le régime de Damas si ce dernier ne mettait pas fin aux violences.

Détenteurs du droit de veto au Conseil de sécurité de l'Onu, la Chine et la Russie, membres permanents du Conseil, ont opposé mardi 4 octobre leur veto au projet de résolution sur la Syrie présenté par la France, le Royaume-Uni, l'Allemande et le Portugal. Neuf pays ont voté en faveur de ce document. L'Afrique du Sud, l'Inde, le Brésil et le Liban se sont abstenus.

Depuis mars dernier, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime du président Bachar el-Assad. Selon les estimations de l'Onu, la répression de la révolte populaire par les forces de sécurité aurait fait plus de 2.700 morts.

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