Syrie: Homs martyrisée par des groupes terroristes (témoin)

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La ville de Homs est prise d'assaut par des groupes terroristes, a témoigné un professeur de l'université de Damas originaire de Homs en réponse à une déclaration faite la veille par les militants syriens des droits de l'homme.

La ville de Homs est prise d'assaut par des groupes terroristes, a témoigné un professeur de l'université de Damas originaire de Homs en réponse à une déclaration faite la veille par les militants syriens des droits de l'homme.

"La ville est infestée par des bandes armées qui terrorisent la population et tirent sur les élèves pour les empêcher de se rendre à leurs écoles. Ces mêmes terroristes, souvent d'obédience islamiste extrémiste, enlèvent quotidiennement des civils innocents les torturent, les mutilent, les découpent et jettent leurs cadavres profanés dans les rues", a-t-il indiqué à un correspondant de RIA Novosti.

Citant les militants syriens des droits de l'homme (opposition), les médias ont annoncé jeudi que plus de 1.100 personnes avaient été tuées à Homs depuis le début de la contestation populaire dans le pays.

"Les bandits tendent des embuscades et organisent des attentats contre les patrouilles de l'armée et de la police syriennes en tuant tous les jours un grand nombre de soldats et de policiers. Les chiffres publiés par la presse ne sont que mensonge et intox, car si les terroristes utilisent dans leurs opérations criminelles des lance-roquettes et des mitrailleuses lourdes, l'armée n'est autorisée pour se défendre qu'à se servir d'armes légères", a-t-il poursuivi.

Depuis près de sept mois, la Syrie est le théâtre de manifestations dirigées contre le régime du président Bachar el-Assad. Selon les Nations unies, les accrochages entre les manifestants et les forces de l'ordre ont fait plus de 2.900 morts. Les autorités syriennes démentent ce chiffre et affirment que près de 1.100 militaires et policiers ont été tués par des "éléments terroristes armés".

La pression internationale s'accroît sur Damas. Les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et certains autres pays ont appelé le président syrien à partir immédiatement. Plusieurs pays européens ont déposé devant le Conseil de sécurité de l'Onu un projet de résolution sur la Syrie. L'adoption du document a été bloquée le 6 octobre par la Russie et la Chine, pays détenteurs du droit de veto au Conseil de sécurité de l'Onu.

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