L'opposition syrienne a rejeté le plan de sortie de crise proposé par la Ligue arabe et accepté par Damas, rapportent jeudi les médias arabes.
Mercredi 2 novembre, les autorités syriennes ont accepté le plan de sortie de crise mis au point par la Ligue arabe, qui prévoit plusieurs mesures destinées à "arrêter la violence dans le pays ainsi qu'à prévenir une ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie".
Conformément à ce projet, Damas s'engage à retirer les chars des villes en pointe de la contestation et à libérer les détenus politiques. Pourtant, les opposants font état d'informations selon lesquelles trois manifestants ont été tués jeudi par les forces de sécurité syriennes dans la ville de Homs, moins de 24 heures après que Damas avait donné son accord à l'organisation panarabe.
D'après les Nations unies, les accrochages entre les manifestants et les forces de l'ordre ont déjà fait plus de 3.000 morts en Syrie. Les autorités du pays font état de 1.500 victimes des deux côtés, dont plus de 1.100 policiers et militaires.
Les opposants réclament la démission du président Bachar el-Assad. Cette revendication est soutenue par les Etats-Unis et l'Union européenne, qui ont décrété des sanctions économiques contre Damas.
