Syrie: le peuple syrien, première victime des sanctions arabes (opposition)

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Les sanctions économiques imposées dimanche par la Ligue arabe frapperont le peuple syrien et non ses dirigeants, a annoncé dimanche lors d'une conférence de presse à Damas Ali Haydar, un des leaders de l'opposition interne.

Les sanctions économiques imposées dimanche par la Ligue arabe frapperont le peuple syrien et non ses dirigeants, a annoncé dimanche lors d'une conférence de presse à Damas Ali Haydar, un des leaders de l'opposition interne.

"Les sanctions économiques de la Ligue arabe auront des répercussions sur le peuple syrien et non sur leurs représentants au pouvoir", a-t-il déclaré aux journalistes.

Le commerce d'Etat avec les pays arabes représente près de 50% des exportations et quelque 25% des importations du pays, sa réduction touchera donc directement le peuple syrien, a estimé M.Haydar.

"Il y a des conditions sous-tendant notre acceptation de l'initiative de la Ligue. Cela ne doit pas être fait au prix d'une violation de la souveraineté nationale. Et l'opposition doit le signaler même avant le régime", a-t-il indiqué.

La décision de la Ligue cherche à montrer que la Syrie refuse le plan de règlement proposé par les pays arabes afin de propulser cette question au niveau international, a poursuivi l'homme politique.

La Ligue arabe a adopté dimanche des sanctions économiques contre la Syrie pour contraindre le régime de faire cesser la répression. Ces sanctions prévoient un gel des transactions commerciales avec le gouvernement syrien ainsi que de ses comptes bancaires dans les pays arabes.

En outre, en vertu de ces sanctions, des responsables syriens seront interdits d'entrée dans les pays membres de la ligue. La date d'entrée en vigueur de ces mesures répressives sera fixée cette semaine.

La Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime de Bachar el-Assad. Les troubles ont débuté à Deraa (sud) avant de s'étendre à d'autres villes. L'opposition réclame la démission du président Assad et des transformations politiques.

Selon l'Onu, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 3.500 morts. Damas dément se chiffre et affirme que le pays est en proie à des bandes armées financées depuis l'étranger.

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