Syrie: l'UE adopte un nouveau train de sanctions

Réunis jeudi à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont adopté un dixième train de sanctions contre les autorités syriennes, rapportent les médias occidentaux se référant à une source au sein de l'UE.

Les chefs de la diplomatie européens ont décidé d'ajouter 12 personnes et 11 organismes à la liste des sanctions.

La Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime de Bachar el-Assad. Les troubles ont débuté à Deraa (sud) avant de s'étendre à d'autres villes. L'opposition réclame la démission du président Assad et des transformations politiques. Selon les données de l'Onu, la répression de la révolte populaire par les forces de sécurité aurait fait plus de 3.500 victimes.

En réaction cette répression sanglante, l'UE a imposé une série de sanctions contre les autorités syriennes. En outre, l'Union européenne, la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et certains autres pays ont appelé le président syrien à partir immédiatement.